Élever des espèces d’arbres résistantes au réchauffement climatique
Essences résistantes au réchauffement climatique
Un passe-temps très agréable : faire pousser des espèces d’arbres résistantes au réchauffement climatique. C’est amusant, ça rassure, on a l’impression de « faire quelque chose », d’apporter une petite contribution à une résilience. Ce qui est certain, c’est que les espèces indigènes sont éminemment importantes pour soutenir la biodiversité. Malheureusement, il est également certain que dans 30 ou 40 ans, de nombreuses espèces indigènes auront du mal à survivre, car nous avons besoin d’espèces adaptées à la chaleur.
Quand il y a un peu de temps libre, on s’adonne le soir à ce beau hobby et on rempote les plants cultivés à partir de graines. De nombreux semis d’arbres ont réussi, des espèces d’arbres résistantes au réchauffement climatique poussent maintenant. De nombreuses espèces de chênes (y compris des espèces indigènes comme le Quercus petraea, le chêne sessile), mais aussi de nombreuses espèces des zones chaudes du monde. Quercus douglasii, par exemple (le chêne bleu de Californie), ou Quercus faginea (le chêne portugais). Les espèces d’arbres résistantes au réchauffement climatique, même si elles sont encore étrangères, nous rendront encore de grands services ici.
Et une « arme secrète » classique. Castanea sativa, le châtaignier. Elle s’accommode des fortes chaleurs et de la sécheresse et s’est déjà installée dans le sud de l’Allemagne. Disponible par exemple ici dans notre boutique.
De nombreuses espèces végétales sont protégées par la laine de mouton. Celle-ci conserve l’humidité très longtemps. Même les essences résistantes au réchauffement climatique ont besoin d’une forte protection dans un premier temps. Pour cela : des billes d’argile et de la vermiculite (un silicate stratifié, sert à ameublir le sol et à retenir l’humidité) sont utilisées. La joie est particulièrement grande lorsque des semis d’abord chancelants prennent une grande impulsion à la suite d’un changement de sol. Les billes d’argile et la vermiculite, par exemple, rendent le sol plus perméable à l’oxygène (voici un article intéressant sur la vermiculite : https://vermiculite.de/anwendungen/vermiculite-pflanzenzucht/gemueseanbau-und-blumenzucht/, la poudre de café et le fumier de chèvre, par exemple, fournissent des nutriments indispensables (selon l’espèce d’arbre).
Je suis très impatient : L’automne et l’hiver verront l’arrivée de nombreuses semences fraîches, en provenance des quatre coins du monde. Résistant à la chaleur, résistant, résistant à la sécheresse, y compris de nombreuses espèces de glands et de chênes.